vendredi 27 janvier 2017

C'était chaud, aux Bains (1/3)

C'était chaud, dans tous les sens du terme (Therme..hahaha).
Il faisait très, très froid à cette époque de l'hiver et les chaussées de Lille étaient glissantes de verglas. Un temps idéal pour se réchauffer dans un sauna.
J'avais choisi sur Internet celui qui avait le plus d'étoiles, le plus de commentaires élogieux.
Je n'ai pas été déçu.

« Les Bains »est un grand espace sur plusieurs niveaux. J'ai rapidement visité pour savoir où je mettais les pieds, mais je ne fis qu'une visite éclair des seconds et troisième niveaux, réservés aux cabines, qui semblaient vides d'ailleurs, ainsi que de la terrasse, non accessible pour cause de froid, mais qui doit être sympa lors d'un rayon de soleil. Le sous-sol m'a semblé intéressant, espèce de labyrinthe dans la pénombre, où quelques couples baisaient joyeusement (plutôt âgés apparemment d'ailleurs), et où quelques mains se baladaient sans vergogne.

Mais c'est le premier niveau, celui du rez-de-chaussée qui était le plus intéressant. Là se trouvent le sauna, le hammam, deux jacuzzis plus un petit bassin d'eau profonde, les douches communes, des sièges ou petits canapés en osier où se prélasser. Le tout dans une ambiance feutrée, avec une lumière diffuse, pas du tout éclatante, créant une semi-pénombre, tout à fait suffisante pour voir à qui on a affaire, mais pas du tout agressive, et plutôt propice aux rapprochements.

Je file d'abord sous les douches, en enfilade le long d'un mur, délimitées de l'espace jacuzzi par une paroi carrelée. Espace plutôt ouvert, des jets chauds qui me font du bien. Et au passage, des regards vers quelques objets intéressants.
Je file vers le hammam dont la porte est à quelques mètres. Là, c'est le brouillard total : une brume chaude et assez épaisse envahit un premier espace de 2 à 3 mètres sur 3, bordé d'une petite banquette. Peu d'éclairage, c'est presque la pénombre. Là, c'est presque le métro aux heures de pointes : il y a une dizaine de mecs, qui se pressent vers l'arrière-salle, celle-ci totalement dans la pénombre, d'où s'échappent des râles, des soupirs, des bruits de succion, des gémissements de plaisir. Cette seconde pièce est encore plus remplie. Un mur à mi hauteur se trouve à son entrée, permettant d'y prendre appui, de se reposer(sic!), d’offrir son cul à qui veut . Car c'est un peu ce qu'il semble se passer dans cette obscurité. Courageux, mais pas téméraire, votre serviteur restera dans la première pièce, et ne jettera qu'un œil furtif dans cette antre. Ce que j'entends suffit en tous les cas à mon sexe pour entrer en mode érection ! Je m'assied sur la banquette et observe : un mec , plutôt âgé encore, en encule un autre ; deux mecs plus jeunes, la trentaine, s'embrassent goulument, se caressant également ; un autre se fait sucer ; deux autres observent comme moi. De temps en temps, l'un vient déclencher la douche.

Une fois réchauffé, je décide de continuer mon exploration, et me dirige vers le sauna sec.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire