lundi 5 mai 2014

Rencontre pas ordinaire, et questionnements presque existentiels!!

      Me voici célibataire, occasion donc assez rêvée pour moi pour faire des rencontres, pour enfin concrétiser des plans échafaudés entre autres sur le net. L'autre soir, j'ai donc rencontré Valentin. Plus âgé que moi, musicien, divorcé pour cause d'homosexualité enfin acceptée, politiquement engagé là où je me retrouve, aimant les bonnes choses, la bonne chère, la bonne chair, le vin...et addict des hommes aussi!
Il me faisait choisir entre arriver tôt, et boire un verre avant de passer aux choses intimes, ou bien passer aux choses intimes immédiatement si j'arrivais plus tard. Fidèle à mon caractère tranché(!), j'optais pour un entre-deux: j'arriverais ni tôt , ni tard, histoire de boire un verre, et de s'amuser ensuite de nos corps!
En fait, j'aurais peut-être dû arriver plus tôt. 

D'abord, le vin était excellent, un bourgogne blanc! Ensuite, je ne sais pas si c'est le vin, ou le côté très agréable de l'hôte, mais on n'a pas arrêté de discuter. Et j'ai beaucoup révélé de moi, comme jamais. En fait, nous avons beaucoup d'amis ou connaissances communes, via le boulot, via la musique, via aussi un peu la politique locale. Curieux qu'on ne se soit jamais croisé plus tôt. Emporté par la discussion, totalement mis en confiance, je lui ai dit des choses très personnelles, mais aussi assez détaillées. Lui aussi, m'a raconté sa vie, son ex-femme, ses enfants, ses amants, je sais presque tout, et lui idem pour moi. Et nos points communs, sur la musique, le cinéma,le goût, voire l'addiction aux mecs, la politique, l'art, les voyages, etc.....On n’arrêtait pas de parler, oubliant presque le but réel de ma visite!! D'ailleurs, je ne me suis pas rendu compte de tout ce que je disais, et après coup, j'ai pensé avoir été trop loin. Je ne le pense pas, il est de confiance , et a très bien compris ma problématique, mais je crains surtout les gaffes involontaires, au détour d'une conversation , du style " ah oui, Arthur, très sympa"; "mais tu le connais?" "euh, ben oui....", "mais comment tu le connais?" "euh, ben....(silence)...par la bande (un peu hésitant et interrogatif)".
Tout ça pour dire que finalement, au bout de bien deux heures de parlottes, on se dit qu'on pourrait bien passer dans la chambre de monsieur. Sitôt dit, sitôt fait.
On s'embrasse tout de suite, se roulant des pelles phénoménales. Monsieur est un expert. On se retrouve vite à poil, roulant sur son lit, aménagé dans une petite garçonnière au fond du jardin, très romantique. Il est bien foutu, il me lèche le haut des épaules, on ne m'a jamais ça, j'adore, ça m'excite au plus haut point. Sa main descend vers mon bas ventre, caresse mon sexe tendu, attrape mes couilles. Il me pince aussi les tétons, autant la dernière fois qu'on m'a fait ça, j'ai pas aimé, mais là, ça me plait, ça m'excite même vraiment. Je caresse son torse, lui mord les tétons. Ma langue le lèche direction le bas-ventre , pour trouver un sexe en érection que je m'empresse d'avaler. Il est bon et doux. Je me cale entre ses jambes, lui lèche les couilles rasées, ce qui le fait gémir...il se tourne, me présente ses fesses, que je mords, embrasse, lèche. Il se met à quatre pattes, je me relève sur les genoux, fait passer mon sexe sur ses fesses, me présente sur son trou, lui caresse le dos qu'il a musclé, lui lèche les oreilles. Je m'attarde sur son anus avec mes doigts, que j'introduis délicatement, mais pas si facilement..il aime.  Il revient vers moi, vers mon sexe, qu'il avale tout cru d'un coup. Il me fait presque mal, mais non, il me fait un bien fou en fait!......et entre tous ces moments, on s'empresse de se caresser, de se toucher, de s'embrasser, d'échanger nos langues avec passion. Il commence à s'intéresser à mon cul , avec une certain avidité, me rentre un ou deux doigts, chose que je n'apprécie pas toujours, mais là, c'est bien fait et agréable. Je crie doucement.
A ce moment là, il abandonne mes fesses, et va ouvrir un sac , posé à côté du lit. Il en sort un gode normal, un autre à boules(désolé, je ne connais pas le nom), il trempe ses doigts dans un pot de lubrifiant, et commence à tenter de m'enfiler tout ça. Il me demande quand même si ça me gène. Moi qui n'ai jamais été pris, mais qui suis très attiré par ça, lui indique qu'il a quartier libre. C'est alors qu'il commence à tenter de m'enfiler tout ça. C'est un peu difficile, je suis très serré, très tendu. J'appréhende. Il me demande de me relaxer, de respirer, de me détendre, d'écarter les jambes , que j'ai serrées. Je fais ce qu'il me dit, je sens qu'il arrive à passer des choses.La sensation est étrange: ça me fait un peu  mal, ça me brûle aussi, mais ça me procure aussi une forme de plaisir. Je mords les draps, je crie, je lui dit de s'arrêter, de reprendre, je ne sais plus trop où j'en suis. Il a du mal quand même avec moi. Il arrête , et me reprends la bite dans sa bouche, il se positionne en 69, ça me plait toujours. Lui aussi apparemment. Il retire sa bouche, me mets un cockring bizarre qui me prend la base du sexe, mais aussi le tour de ma verge. Et il se réactive sur ma rondelle, je dois dire , pour mon plus grand plaisir. Je me découvre très passif, à ce moment, et lui, assez actif et..directif! Il prends un truc plus gros, un plugging, c'est ça? un truc un peu hard avec un début plus épais que le reste. Là, j'ai vraiment mal. Il pousse avec délicatesse, mais rien n'y fait. Et là, pour le coup, c'est pas agréable. Je lui dit de s’arrêter. Il s'exécute, un peu déçu, mais il comprends.
Il s'allonge à côté de moi. On se caresse,  tendrement, je dirais. 
Je fais un peu le naïf devant ces découvertes de godes et autres outils. Je ne peux pas dire que je ne connaissais pas. Mais c'est la première fois qu'on me les fait utiliser avec autant de compréhension et de douceur. Je lui en suis reconnaissant. 
Aucun de nous deux n'a éjaculé. Pourtant, chacun , on a compris qu'on est arrivé à la fin de notre rencontre. Il a bien compris mon désir, il comprends aussi, et me fait comprendre, que pour se faire pénétrer, il faut aussi accepter dans sa tête de se faire pénétrer.
En rentrant, je me dis que j'ai encore du chemin à faire sur ce plan là. Je me demande si en fait, je veux vraiment ce genre de relations. Le cul qui me brule me procure des sensations partagées entre la jouissance et la douleur. Qu'est-ce que je recherche chez les mecs? j'adore leur plastique, j'adore les sentir sur moi, sur eux, sentir leur sexe qui gonfle, leurs fesses musclées. Mais est-ce que je suis prêt à aller plus loin? est-ce que finalement , mon désir d'hommes n'est pas celui de braver un interdit et de me dire "ben oui, t'es cap"? et aussi de fantasmer sur toutes ces photos de beaux mecs, et de couples homos qui semblent vivre des histoires qui font rêver? je ne sais plus trop. Cette rencontre m'a ouvert des questionnements, que j'ai même du mal à formuler.

En rentrant chez moi, je lui envoie un sms pour le remercier et lui faire part de ces interrogations qu'il m'a provoquées, sans le vouloir sans doute. Il me réponds le soir, très sympa.
Et le lendemain, il me propose un plan avec un de ses copains, qu'il me recommande chaudement; je trouve ça marrant. On ne m'a jamais fait ce coup-là. C'est plutôt sympa! D'un autre côté, est-ce aussi une façon de se débarrasser de moi gentiment, puisque au final, on n'a pas vraiment fait affaire?!


PS: j'ai vu le copain recommandé par sms cet après-midi. Plutôt décevant. Même si gentil et sympa. Mais rien de plus.

2 commentaires:

  1. Hé bé... C'est l'printemps et la sève monte ! Enfin, pas que la sève... :-)
    Bizarre cette peur de se trouver non pas "outé" mais cité ! "Arthur ? Ben on s'est, un jour, croisé comme ça" Est-ce si rare (j'ose à peine dire "en province" du haut de mon parisianisme) que l'auditeur penserait de suite "à mal" et que vous avez fait des galipettes ensemble ?

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  2. Oui c'est vrai, tu es complètement flippé Arthur, détend toi...

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