jeudi 19 janvier 2012

Un, dos, tres.

Aujourd'hui, c'est là-bas qu'il faut me lire.
Merci à toi, Virginie, de cette très belle présentation qui me flatte et me fait très plaisir. Tu es vraiment magique.Je ne pouvais imaginer un tel hommage.

Tu nous relances un nouveau projet de ce genre?

dimanche 15 janvier 2012

Côme(2)

Bon, j'ai fini "Côme" dont je vous parlais il y a quelques jours. Je vous recommande. Il y a une ambiance que j'adore dans ce bouquin, entre farniente, observation détaillée des personnages qui hantent ce livre, paysages du lac de Côme, situations spécifiques. Deux mondes: celui de la recherche, la création, l'émotion aussi, venant de l'intellect, apparemment un peu coupé de la vie réelle, et puis ce qui pourrait être la "vie réelle" et qui se passe beaucoup au bistrot. Deux mondes qui se mélangent peu, mais que le "héros" rassemblent. Ca me plait , moi, de mélanger les genres, mixer des mondes qui ne se parlent pas forcément facilement. 

Et puis deux petites phrases qui me plaisent: 
"J'aime bien regarder les bateaux sur l'eau tranquille, j'ai toujours trouvé ce spectacle très beau.Je n'avais d'ailleurs rien d'autre à faire, et j'ai toujours bien aimé ça, n'avoir rien à faire" p189.: moi aussi, j'aime bien n'avoir rien à faire, car en fait , on ne fait jamais rien, et ce livre en est une preuve: le héros ne fait "rien" pendant un mois, mais en fait, il est en activité permanente, mais une activité constructive, profonde, intérieure également, qui le transforme finalement, pas cette activité fébrile qui nous fait courir partout, accumuler des objets, du concret qui prouverait que l'on avance, alors que en fait on ne fait que du sur place.

Et puis, la dernière phrase: "Il m'était impossible de fuir l'inévitable". Ouahh, ça , c'est du lourd , je trouve. Jusqu'à quand vais-je le fuir? est-ce que je le fuis , d'ailleurs? est-ce que je ne l'ai pas déjà affronté?

"Côme", de Srdjan Valjarevic, Editions Acte Sud 2011

vendredi 13 janvier 2012

L'herbe est-elle plus verte ailleurs?

On n'est jamais vraiment satisfait de ce qu'on a. On pense toujours que chez le voisin, plus loin, ailleurs, c'est mieux.
Aujourd'hui, je veux changer de boulot, je veux changer d'environnement, je veux bouger. En même temps, je suis assez bien ici, dispose de tout ce qu'il faut pour mon bonheur.
Mais, je veux être ailleurs, voir si l'herbe est plus verte, l'air plus pur, la vie plus belle.

Je me pose toujours la question de la vie avec un homme. A certains moments, j'en rêve. Je me vois partager un appartement, sortir au cinoche, chez des copains, me baigner sur une plage, tout ça avec l'homme de ma vie. Je m'imagine une vie en rose, dans les bras de cet homme qui sent bon le sable chaud.

Et puis, je me dis aussi que je vis une histoire formidable avec ma femme et mes enfants, et qu'il n'y a aucune raison de la menacer, cette vie. C'est juste une question de routine dans laquelle il ne faut pas s'installer, un désir à renouveler sans cesse, à stimuler et à cultiver comme son bien le plus précieux.
Et je me dis aussi que, avec l'homme de ma vie, sans doute que au bout de quelques temps (3 ans? l'amour dure-t-il vraiment 3 ans?), cette routine pourrait s'installer et me pousserait à aller voir ailleurs également si l'herbe est plus verte, ou plus arc-en-ciel, ou plus je-ne-sais-quoi? que là aussi, il me faudrait cultiver cette flamme, l'entretenir, pour continuer à construire sur ce qui aura été déjà construit avec un bonheur fort.

Certains d'entre vous, qui me connaissent un peu, ont leur réponse sur ce sujet. Pour l'instant, la mienne est de rester dans une forme de statu-quo qui me convient plus ou moins, avec plus ou moins de bonheur selon les périodes. Je ne sais pas si c'est tenable sur le long terme. Je me dis aussi que nos vies sont devenues multiples, que nous sommes certes uniques, mais avec des visages différents en milieu professionnel, intime, familial, public ou privé, qu'on le veuille ou non. On reste la même personne, mais nos comportements sont toujours légèrement différents.

Alors, peut-on se permettre d'avoir plusieurs vies? si la vie est trop courte, ne faut-il pas la multiplier?
Sans doute continuerai-je à me poser ces questions tant que je continuerai à vivre ces multiples vies. Pour le meilleur ou pour le pire.

mercredi 11 janvier 2012

"Côme"?

Dans la vie, je suppose qu'on connait de bons et de mauvais moments. La vie est ainsi faite. On essaie de compenser, de devenir meilleur.On fait de son mieux. Puis on fait tout foirer, et tout est à recommencer. A moins de trouver ce à quoi accorder de l'importance. Parfois on y arrive, parfois il est impossible de s'en sortir.

Srdjan Valjarevic, Côme, page 84, éditions Acte Sud

Roman sympa que je suis en train de lire que ce "Côme", qu se passe , comme son nom l'indique sur le magnifique lac de Côme, dans une espèce de résidence pour artistes/chercheurs et autres. Romans curieux, où pas grand chose ne se passe, ù un romancier serbe est invité dans un bel endroit pour travailler sans doute, mais il ne fait rien , qu'apprécier la beauté du lieu, la farniente possible, le confort , et à observer les autres. je m'y vois tout à fait!!!!
Et puis, je suis tombé sur ces lignes...Ca résonne pas mal en moi.
Trouver ce à quoi accorder de l'importance? pour moi, tout, même le détail est important, et  je m'épuise en fait.
Impossible de s'en sortir? j'ai l'impression d'être là-dedans en ce moment.

J'ai pas terminé....je vous dirais si ça vaut le coup de lire.

mercredi 4 janvier 2012

Bonnes résolutions

Les débuts d'année sont des moments de résolutions, que, en général , on ne tient pas. Cette année, en ce qui me concerne, je n'échappe pas à la règle. Mais, j'ai revu mes ambitions à la baisse. Et ceci, suite à la lecture d'un article du Monde ces derniers jours, qui donnaient des conseils de "psy" pour survivre dans nos sociétés de la vitesse, stressées, hyper occupées.
Du coup, mes résolutions de 2012 seront de.."viser de petits engagements". Plutôt que me dire que je vais changer le monde, et faire en sorte que la paix et la justice règnent en ce bas monde, que je vais écrire le prochain Goncourt, et bien  je vais essayer de faire correctement, au quotidien, ce à quoi je me suis engagé, en préférant les défis à relever sur une période de temps courte plutôt que de grandes déclarations d'intentions. Cela veut dire se fixer un ou deux objectifs par jour, par semaine. 
Et petit à petit, peut-être arriverais-je à de grandes choses? et sinon tant pis. Je recherche à être bien dans ma tête et mon corps, sur le court et le long terme. Sans renier non plus mes principes, sans accepter tout ce qu'on me présente, sans m'arrêter d'exprimer mon indignation quand il le faut, à rester vigilant sur le monde qui m'entoure, ses excès. Il faudra aussi que je trouve un moyen d' arrondir un peu mieux mes fins de mois, 2012 sera difficile sur ce plan, et il faut que je m'organise.(Au passage, si vous des besoins, ou idées d'activités un peu rémunératrices à me proposer, n'hésitez pas à me contacter).

Si j'arrive à tenir ça, ça serait déjà bien. 

En tous les cas, je vous promets de continuer à être régulier sur ce blog. Mais je ne vous dis pas ce que veut dire "régulier" pour moi.